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Togo : Qui était Mgr Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, l’Archevêque de Lomé ?

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L’Église catholique est en deuil. Mgr Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, archevêque de Lomé, a tiré sa révérence ce dimanche 04 Août 2024 dans un hôpital de Lomé. Le prélat était reconnu comme une figure centrale de la médiation dans la vie politique togolaise, ainsi que pour ses contributions en musique et en dramaturgie.

Il avait plusieurs cordes à son arc. Né le 19 mai 1963 à Ouagadougou, Nicodème Anani Barrigah-Bénissan a été ordonné prêtre en 1987. Avant de devenir archevêque de Lomé en novembre 2019, il a exercé en tant qu’évêque d’Atakpamé pendant plus de dix ans.

Le 23 novembre 2019, Nicodème Barrigah a été nommé archevêque de Lomé pour succéder à Denis Komivi Amuzu-Dzakpah, qui avait démissionné en raison de son âge. Jusqu’à son installation officielle à Lomé le 11 janvier 2020, il a continué à exercer en tant qu’administrateur apostolique à Atakpamé.

Au-delà de son ministère pastoral, Mgr Barrigah-Bénissan s’est distingué par son engagement dans les arts. En tant qu’auteur-compositeur prolifique, il laisse derrière lui une centaine de chants religieux et profanes.

Sa pièce de théâtre « Le Trône royal », encore au programme de français au lycée, explore les traditions africaines et les questions de prédestination, et lui a valu le grand prix de la littérature togolaise en 2020.

En tant qu’archevêque, Mgr Barrigah a œuvré pour que les candidats à l’élection présidentielle togolaise de 2020 considèrent la politique comme un « service favorisant l’amitié sociale pour générer le bien commun » et voient leurs adversaires « comme des frères et sœurs ayant des visions différentes pour le développement du pays ».

Les résultats de ces élections, contestés par Agbéyomé Kodjo et l’archevêque émérite Philippe Kpodzro, ont conduit Mgr Nicodème Barrigah à travailler à l’apaisement des tensions entre les deux camps.

Il était également un diplomate chevronné, ayant collaboré avec la nonciature au Rwanda, en Côte d’Ivoire, en Israël et au Salvador. On se souvient de lui en tant que prélat ayant dirigé les travaux de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), dont les recommandations restent encore inactives sous le régime actuel.

De plus, il présidait la Commission épiscopale nationale Justice et Paix au sein de la Conférence des Évêques du Togo (CET).

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